Couleur et liberté dans l'espace colonial français, 18-19e siècle
- Hauteur 24 cm
- Largeur 16 cm
- Profondeur 2 cm
- Poids 0,555 kg
- Type d'ouvrage Livre broché
- Nombre de pages 256
- Impression quadri
- ISSN 1280-4215
- Date de publication 15/05/2017
- Date de parution 27/04/2017
- ISBN 9782913921047
Sommaire
Avant -propos : Jean-Marc Masseaut
Introduction : Erick Noël et Bernard Michon
1 – Pierre SERNA : De la couleur de peau noire dans quelques dictionnaires d’histoire naturelle entre XVIIIe et XIXe siècles
2 – Frédéric REGENT : Propriétaires de couleur à la Guadeloupe
3 – Jessica PIERRE-LOUIS : Fortune et catégorisation des Libres de couleur à la Martinique au XVIIIe siècle
4 – Bernard GAINOT : Les Libres de couleur et les révolutions de Saint-Domingue
5 – Fredrik THOMASSON : Free coloured at Swedish Saint Barthélemy 1785–1831
6 – Prosper EVE : Les Libres de couleur à Bourbon/La Réunion entre la fin de l’Ancien Régime et le Premier Empire
7 – Bruno MAILLARD : Le statut juridique des « noirs libres » de l’Île de France dans l’arrêté supplémentaire au code civil du 1er brumaire an XIV (23 octobre 1805)
8 – Olivier CAUDRON : La Rochelle et ses gens de couleur (1777-1793)
9 – Bernard MICHON : La perception des gens de couleur par les Nantais à la fin du XVIIIe siècle
10 – Pierre-Henri BOULLE : Les mariages mixtes en France, de l’Ancien Régime à la Restauration
11 – Erick NOEL : La sémantique de la couleur à travers la police de l’EmpireLe Cahier des Anneaux de la Mémoire n°17 est issu du Grand Séminaire : La Révolution française et les colonies – 4e Rencontres Internationales : Martinique – 2016 « Couleur et liberté dans l’espace colonial français (1777-1815) »
Organisé par AIHP-GEODE, le CRPLC et l’Université des Antilles, Avec le soutien de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, de l’IHRF-IHMC, du CRESOI, du CRILLASH, des Anneaux de la Mémoire, de la CCIE et de la Collectivité territoriale de la Martinique
Cinquante ans de recherches universitaires, depuis l’ouvrage fondamental d’Yvan Debbasch, Couleur et liberté. Le jeu du critère ethnique dans un ordre juridique esclavagiste, ont paru mériter un bilan des travaux opérés sur cette question omniprésente de la couleur comme élément ségrégatif dans les sociétés d’Outre-Mer. Même si, en effet, l’abolition de l’esclavage énoncée en 1794, devenue définitive en 1848, paraît avoir réglé le problème au plan du droit, l’analyse scrupuleusement menée au niveau de chaque colonie, de l’Océan Atlantique à l’Océan Indien, a révélé autant de situations différenciées par l’histoire et les choix opérés, en arrière-plan du discours politique, par des formes d’exploitation économique qui ont varié et avec elles les pratiques sociales. De Saint-Domingue et des Petites Antilles, où la moindre marque de métissage renvoyait à un statut d’infériorité celui qui, même libre, ne cessait de subir les effets du « préjugé », aux Mascareignes où un substrat fondamentalement différent a conduit à d’autres distinctions, jusque dans les choix sémantiques, c’est une approche comparée des situations coloniales qui a ici été suggérée, en remontant au lendemain même de la colonisation pour mieux en apprécier les effets, jusqu’à la remise en cause du système et à son déraillement précipité par la Révolution française ».